« Eh ben, ayez donc pitié, qui v'là! Le Vendredi qui est là! J'avais presque passé la semaine au complet sans y penser. Quel sacré beau temps de sentir son haleine de fin de semaine qui me rentre dans gorge de bonne heure le matin. Non, mais pour vrai, cette journée-là, ça peut pas être plus... ça. C'est le bout du monde de bonheur, le dernier lunch à foutre dans la boîte à lunch de l’ado qui a ben faim mais qui est carrément limité dans les options actuellement et pas à peu près!
Maintenant, si ça vous dérange pas, je vais m'éclipser. La seule façon de tolérer ce genre de joie-là qui me tape sur les nerfs dès le lever, c'est en me calant une bonne giclée de jus noir, fort comme la mort, directement dans le sang. J'ai hâte en maudit que cette drogue-là du matin fasse son bout de chemin… une moitié de face chôme depuis le réveil!

Le meilleur dans tout ça? On va pouvoir sacrer notre camp de la job, pis prendre ça mou pour le reste de la fin de semaine! (Oups! J’travaille pu , je bénévole!) On a mérité notre paye (mes assurances)! C'est pas peu dire! Enfin la liberté, en maudit! »

#humour de con

Tasse-toi de d'là, ça va être le gros bordel en tabarnouche ! Préparez-vous pour une maudite semaine de chaos administratif avec une petite touche d'élégance... disons... pas mal fif !
Elle n'est pas juste sortie de sa coquille, elle est lousse, câlisse ! Ça veut dire qu'elle se câlisse des heures de bureau, elle a décidé que la chemise cartonnée, c'était le dernier cri de la mode et que les Post-it, c'est sa nouvelle tapisserie murale.

Attention à vos agendas, les amis ! Elle va probablement sacrer le camp toutes les réunions plates à mourir, mais pour les remplacer par une session obligatoire de Zumba su'a table de conférence. Faut ben se déniaiser en milieu de semaine, hein ?

Pis vos dossiers urgents ? Ne vous faites pas de bile, elle s'en occupe... juste après avoir relu tous les courriels du mois de mars, juste pour trouver la petite faute de frappe parfaite à souligner publiquement. C'est pas plate, elle fait ça pour vous faire chier !

Le pire dans toute cette patente ? Demain, c'est Jeudi. Pis Jeudi, y'est ben trop smatte pour gérer le tas de marde que Madame Mercredi laisse derrière elle. Faut appeler l'équipe d'intervention en crise de nerfs pis un comptable pour essayer de retrouver le cash de la p'tite caisse à café.

Tu vois ça? T'as survécu au maudit lundi! C'est derrière nous, tabarouette! On a passé la pire journée de la semaine, la plus plate et la plus lourde. C'était la montée.

Aujourd'hui, c'est différent. C'est le jour où on part la machine pour de vrai. Le Mardi, c'est quand les choses sérieuses décollent, mais on est encore assez frais pour pas paniquer. On a pris nos marques, le café est rentré, pis on sait où on s'en va.
On est juste à trois jours du week-end! Pense à ça! Le plus dur est fait, pis on a toute la semaine devant nous pour accomplir des affaires pis pour se rapprocher du Vendredi.
Fait que, lâche pas la patate! C'est une bonne journée pour performer pis pour s'approcher d'une p'tite bière sur le bord du lac.
Bonne journée! On y va!

Et voici Monsieur Mardi, tout sourire, arborant fièrement ses broches et prêt à conquérir la semaine!

Et voici Monsieur Mardi, tout sourire, arborant fièrement ses broches et prêt à conquérir la semaine![/url]

Après avoir survécu à l'aube sur le court avec le fils et l'ami qu’il entraînait avant son tournoi (où j’ai probablement dû simuler l'enthousiasme à 7 h 00), on va se téléporter au deuxième parc à l’autre bout de la ville. Là, je vais m’asseoir avec son père mon chéri assister à la séquence des cours de tennis que notre fils de bientôt 15 ans donne (9 h 00, 10:30 et midi).
J’aurai calissement le temps de remarquer la beauté des écureuils et d'envier les gens qui lisent un livre. J’aurai aussi le temps de me demander comment il est possible qu'un cours de tennis fasse autant de bruit et pourquoi personne n'a pensé à mettre un café décent près des terrains.

Le moment où les autres mangeront et se reposeront, nous, on entamera la partie logistique : direction Tennis 13 pour le fameux re-cordage. C'est l'équivalent sportif d'une visite chez le dentiste le dimanche. On a maintenant notre bobine de corde à 200$ pour que ça soit moins cher à chaque recordage qui se fait après 25 heures de jeu.
On va patienter. On va observer les raquettes redevenues prêtes avec un air de dédain blasé. On va entendre les conversations pointues sur la tension idéale du monofilament. On attendra. On attendra encore. Ce sera l'occasion de réfléchir sérieusement à notre prochaine vie, qui sera, idéalement, sans sport de raquette.

Une fois la raquette méticuleusement révisée et re-cordée (parce qu'on ne plaisante pas avec l'équipement du prodige), Xavier va faire sa ligue. Le chum et moi on va se trouver un petit café… souvent ce sera dans le Tennis 13! 🤣
Pis quand on se dira : enfin à la maison.
Le fils réalisera qu'il a besoin de nouvelles balles pour son cours de demain et que la sangle de son sac est brisée. « Vite, papa/maman ! On va à l'autre magasin de sport ! »
Parce que pourquoi avoir une fin de journée tranquille quand on peut avoir... plus de courses et plus de trafic ? Notre dimanche ne prendra fin que lorsque la dernière parcelle d'énergie aura été drainée.

On arrivera à la maison. Le canapé va m’appeler. Le café me supplier. Le chéri et moi on va s’apprêter à nous affaler lorsque...
Le Fils (avec un nouvel élan) :
« Maintenant que j'ai la raquette parfaite, j'ai besoin d'aller m'entraîner pour une heure. Papa, tu peux me lancer des balles ? Maman, veux-tu nous voir pratiquer? »

Éric va lancer des balles. Je ramasserai des balles. Je les lancerai au chum qui les relancera à Xavier pour qu’il améliore ses revers et ses services! Mon corps me hurlera d'arrêter vers 18:00 max.

Pis quand on sera en train de souper, Julien textera fiston : Un match de soccer improvisé ou du basket ? Il partira en vélo pis moi avec ma canne j’irai promener une deuxième fois Cucci! 🤣

Pis vers 21:00, Xav nous dira sûrement : « Oh ! J'ai un exposé pour demain sur la biologie des chauves-souris... pouvez-vous m’écoutez, s'il te plaît ? »

C’est ça les dimanches icitte… vous autres?

Je me lève, le soleil (ça soleille, comme on dit!) tape déjà dans les vitres. J'ai un besoin pressant de caféine pour démarrer le moteur, le cerveau encore un peu dans les patates. J'me prépare ma bonne grosse tasse, pis je m'installe, les deux pieds sur le plancher.
Pendant ce temps-là, dehors, c'est Gucci, mon demi chihuahua-saucisse, qui gère les affaires de la cour. Je le vois qui s'approche, solennel, du poteau qui est là pour compter tout ce qu'on prend comme jus à Hydro-Québec pour « s'électriciter » le bungalow. Et là, le petit coquin fait sa prière... il pisse sur le poteau de l'Hydro! C'est sa façon de dire : "Moi aussi, je contribue à l'infrastructure nationale, pis c'est moi le boss du territoire!"

Moi, ben, je suis là, bien au chaud, la tasse fumante, pis je trouve ça ben drôle. C'est le tableau parfait du week-end qui commence.

Alors, j'me suis dit : Tant qu'à faire le plein de caféine et à avoir le cœur léger, je vais aller voir mes amis virtuels et leur lancer la grande phrase du jour, celle qui donne le ton :
"Samedi-sez-vous!"

Prenez ça relaxe, pas comme fiston, ayez du fun, faites ce qui vous tente, pis crachez-vous pas dessus! Que ce soit de niaiser, de jardiner, ou juste de rien faire pantoute, faites-le à fond! C'est ça, le bonheur simple! Bon samedi à tout le monde!

Jusqu'à tantôt, j'avais l'impression de porter le flambeau de la performance intestinale avec mes magnifiques colites ulcéreuses – une vraie diva des douleurs de bédaine – doublées d'une cerise sur le gâteau sans gluten, la maladie cœliaque. J'étais pas mal le one-woman show de l'inflammation, tu comprends.
Mais faut croire que le destin trouvait que je ne faisais pas assez de place à la relève. Crisse.

Mon p'tit gars, mon adorable ado, y'a visiblement décidé de pas se contenter de mes modèles. Y'a choisi de pas faire la même affaire que sa mère, y'a décidé d'aller chercher la crème de la crème des MII, la maladie de Crohn !

Faut que j'avoue que j'suis impressionnée par son flair pour la nouveauté. Franchement, pourquoi se contenter d'un type d'inflammation quand tu peux en explorer un autre, qui peut toucher l'intégralité du tube digestif ? C'est de l'ambition pure, ça.
Alors, pour ceux qui se demandent c'qu'on fait les fins de semaine, inquiétez-vous pas : on s'ennuie jamais. On est maintenant une troupe de cirque spécialisée dans la gestion des urgences de toilette pis la lecture des étiquettes d'épicerie.
Notre devise ? Un intestin pour les gouverner tous. Ou du moins, les faire chier tous.

Les petits tannants qui font de la marde sur la rue en jouant à sonne décrisse... C'est sûr que l'eau bouillante, c'est un peu raide comme façon de faire, pis ça va te créer des problèmes avec la police.

Plutôt que de faire bouillir l'eau de la bouilloire, voici d'autres façons moins violentes de les calmer :

Ouvre ta porte avec un grand sourire, pis donne-leur des bonbons. Après, dis-leur gentiment : "Si vous sonnez encore, je vous donne des carottes et du chou. C'est juste pour vous deux, là." Ils ne reviendront pas, c'est sûr.

Change la sonnette de ta porte pour une qui fait le bruit d’une mitrailleuse chargée à fond. La prochaine fois qu’ils vont peser dessus, ils vont se sauver en courant et pu jamais revenir!

Quand ils sonnent, ouvre la porte déguisé en clown de cirque et donne-leur des ballons en forme de canards. La surprise et le malaise qu'ils vont ressentir, c'est sûrement la meilleure vengeance que tu vas avoir.

C'est sûr qu'il y a d'autres façons de faire que d’ébouillanter au 3e degré pour ne pas se faire déranger par les petits ti-culs, mais la meilleure manière, c'est de garder son calme.

#News #sarcasme #actualite #humour Québécois

Alors, tu veux que je te résume les nouvelles du jour, version "t'as rien manqué et t'as bien fait de pas allumer la télé" ? C'est parti, mon kiki!

Au Québec, c'est le grand spectacle du malheur. On a d'abord l'histoire du prince charmant Serge Rivard, qui se révélait être en fait un... arnaqueur. On dirait que les chevaliers sur leur monture blanche sont de moins en moins nombreux, et que les fraudeurs compulsifs, eux, se multiplient. Mais bon, au moins, la justice s'occupe de lui.
Ensuite, on a la grève de la STM qui continue, nous offrant ainsi un cours intensif sur la patience et l'art de se déplacer à pied. Et pour couronner le tout, la faillite de Stéphan Huot, nous rappelant que même les millionnaires peuvent se retrouver dans le pétrin. C'est sûr que la vie est dure, même pour ceux qui en ont les moyens.

Et si tu pensais que c'était tout, détrompe-toi. Le reste du monde est encore plus fascinant. On a un super typhon, Ragasa, qui fait des ravages en Asie. On dirait que la nature a décidé de nous montrer de quoi elle est capable.
Et pour finir en beauté, on a les États-Unis n'ont pas fini de nous surprendre. Apparemment, un "sniper" aurait ouvert le feu sur une installation de l'ICE (U.S. Immigration and Customs Enforcement) à Dallas, au Texas.

En gros, le monde est un spectacle à ciel ouvert, avec des drames, des trahisons, des surprises, et des gens qui se font avoir. Mais bon, ça fait de la bonne histoire à raconter, et on est là pour ça.