C’était pas juste un char, c’était une invention de la misère déguisée en Chrysler Cordoba.
Les shocks (amortisseurs) arrière avaient rendu l’âme, pis au lieu de sacrer le char à la scrap (dépotoir), on a coupé des bûches à la chainsaw pour les insérer dans les ailes ajustées au quart de pouce..
(je ne traduirai pas tout, cherchez un peu! 😉)

Le Corde-de-bois roulait comme un neuf, avec ses deux bûches qui retenaient la suspension mieux que les ingénieurs de Detroit.

On était six là-dedans à déconner sur la route pendant que les bûches travaillaient fort en dessous. Chaque bosse faisait grincer le métal et nos dents, puis à force de rouler, la tôle s’est mise à prendre la forme des bûches.
Un char devenue sculptture en partie par la débrouillardise de l’huile de coude pis les nids-de-poule.

Ça sentait le bois trempe, le banc de vinyle chaud pis la Player's Light. Mais pour nous autres, c’était juste l’odeur de la liberté pis de l’insouciance.

En 1986, on n’avait pas un Kodak prêt dans la poche, faque tout ce qui reste est l’histoire.
Mais cristie que c’est une histoire plaisante à se souvenir!

#Corde de bois #Crisse leur une claque #Cordoba #Chrysler #Shock en bois #Québécois du génie pour des imbécilités #Péripéties #La Bite à tibi #Si javais un char

#CADASIL #FatigueChronique #VendrediSoir #DormirTôt #AutoDérision #humour

Écoutez-moi ben : j'ai beau avoir la joie de vivre d'une bibitte à sucre qui vient de gagner le gros lot au 6/49, avec le sourire plus bright qu'une strip de néon dans la Petite Italie, mon état là avec la CADASIL, c'est comme le BIXI qui te lâche sur la côte de l'Oratoire un 15 août. Tsé, le genre de maladie qui te dit: «T'as l'air cute de vouloir faire des plans, mais hold my beer... pis mon corps aussi, parce qu'il suit pu pantoute!»

Ma tête, elle, est toujours sur le 300 km/h, pleine d'idées débiles –comme ouvrir un food truck de poutine végane-sans-gluten-avec-du-canard dans le Mile-End, ou écrire le prochain best-seller qui va faire pleurer même les hipsters du Plateau. Sauf que mon corps, lui, il est rendu sur le mode «tortue en lendemain de brosse» ou, pire, «mannequin de cire chez Simons».
C'est simple, c'est un breakup constant entre mon cerveau surexcité pis mon système moteur. Ma tête est en train de planifier une virée de party au Piknic Électronik, pis mon corps me chuchote: «Veux-tu ben te calmer le pompon, Ginette, pis va t'asseoir à place. On a déjà le compte de pas-grand-chose pour la journée.»
Fait que, oui, je suis toujours super contente d'être contente de ma vie –je vais pas me plaindre en larmes comme si j'avais perdu mon abonnement mensuel à la STM– mais la CADASIL me scrap le fun plus vite que la Ville de Montréal patch un nid-de-poule. Faut croire que le road trip intérieur, on va le faire en slow motion.
Anyway, on lâche pas la patate, mais mettons que ma vibe de «conquérir le monde» est souvent ralentie par ma vibe de «j'ai le goût d'un dodo de deux jours». Santé! (Avec un café, parce qu'il faut ben de quoi pour booster la machine.)

Et c'est là qu'on conclut, mes amis, avec la morale de cette fabuleuse histoire: après toute cette envolée philosophique et ces projets farfelus qui resteront dans ma tête, c'est l'heure de la grosse déprime!

Un vendredi soir, c'est censé être synonyme de terrasses, de drinks pas mal trop chers sur la Main, pis de tentatives ratées de se faire crosser à l'Usine C. Mais moi? Moi, c'est direction la doudou!

Fait que, oui, pour faire honneur à mon corps qui a l'air d'avoir 1000 ans (mais l'esprit d'une ado de 15 ans, chanceux!), je déclare officiellement ce vendredi soir: vendredi de vieillesse!

Je vais me pogner un bon vieux documentaire avec les chéris, une tisane à la camomille –parce qu'on est rendu là– pis j'te garantis que je vais être au lit avant les enfants du voisin.
«Good night, gang!» ...dit la rockstar de la fatigue,

moé!

Une amie s’est acheté un nouveau portable sous Win11.
En échange de lui configurer son nouveau joujou, elle m’a donné son ancien HP 15,6’’.

J’ai remplacé le disque dur endommagé par un usagé que j’avais sous la main,
installé Linux Mint Cinnamon 22.2, et il roule comme un charme!

-CPU Ryzen 3
-Carte graphique AMD Raven
-8 Go de RAM
-Disque dur 1 To SATA

Parfait pour un étudiant qui n’a pas les moyens de se payer du neuf.

Une amie professeure qui travaille avec des décrocheurs m’a dit que plusieurs de ses élèves ont des ordinateurs très limités… et qu’un d’eux n’en a carrément pas.

Alors voilà : je vais le vendre 50 $, le prix du disque dur reconditionné.

Mon profit?
Pourquoi toujours tout monnayer...?
Le sourire du jeune… et celui de sa professeure.

#Linux #Libre #Solidarité #Études #Partage #Technologie #Québec #Abitibi #Linux Mint #Déwindowisé #Informatique libre #Reconditionné #Recyclage #Réutilisation #NON obsolescence #Pas cher #Partage #Sourires

#AmourDeSecondeMain #RecyclageÉmotionnel #DudeRodé, #MoinsDAttentesPlusDeSiestes #ShiaeDuDating #StopLeNeufCestUnPiège #jfPauzé #lesamoursdesecondemain #musiqc
#humour

Voyons donc, la vraie question, c'est de savoir si je suis assez innocente pour croire que ce concept génial sur le recyclage émotionnel vient de ma tête. Évidemment que non. Toute cette réflexion hautement philosophique sur l'amour m'est venue en voyant le titre de l'album de Jean-François Pauzé, Les amours de seconde main. Parce que, t'sais, si un poète peut chanter les relations usagées, moi, je peux ben en faire l'apologie sarcastique! Oubliez la robe de l'amie : l'amour de seconde main, c'est l'expérience romantique par excellence pour l'écologiste avisée. Le partenaire est déjà rodé, dévalué... et c'est ça, la vraie intelligence féminine.

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Il y’a exactement 1 an…

1. La Réception du Premier SMS (11h14 - #Confinement Préventif) :
• « Ah, non ! Calvaire ! Qu’est-ce qui se passe ? »
• J'étais en train de faire mon ménage – mon punch de linge était parti – pis là, mon cell fait DOU-DOU ! Je regarde le message : "Confinement préventif".
• Mon cœur, y'a fait un backflip pis y'est resté pogné dans ma gorge ! Je me dis : «C’est quoi, ça ? Une alerte #Amber? Un orignal dans la cour d'école?»
• Je rush vers mon ordinateur, j'ouvre mes courriels, la main me tremble ! J’essaie de me grounder : «C’est correct, c’est #préventif. C'est sûr que c’est un exercice. C’est juste le voisin qui a vu une moufette. » J'essaie de me rassurer, mais j'ai déjà l'estomac viré à l'envers.

2. Le Coup de Massue (12h09 - Confinement #Barricadé) :
• Je venais à peine de reprendre ma respiration, j'étais en train de googler s'il y avait des chevreuils agressifs dans le coin, pis mon cell ring encore!
• Je lis: «État de situation : Confinement barricadé...»
• AH, MON DIEU ! NON! TABARNACHE !
• «Barricadé»! Là, c'est pu une moufette, c'est la fin du monde! Ça, c’est le mot qu'on voit juste dans les nouvelles Américaines, pas dans l'école de mon pit!
• J'ai droppé ma tasse de café, je l'ai même pas vue tomber, j'étais en mode hélicoptère!
3. Le Film d'Horreur dans ma Tête (L'Imagination):
• Mon cerveau part sur le cruise control de la panique:
• Je vois mon enfant en train de se cacher, tassé comme une sardine avec les autres, sous le bureau de la prof.
• Je me dis : « Est-ce qu'ils ont assez de biscuits et de jus ? Est-ce qu'ils ont le droit de chuchoter?»
• J'imagine la prof, pâle comme un drap, essayant de pousser le casier à livres, pis mon enfant qui la regarde avec des grands yeux ronds.
• Je me demande: «Est-ce qu'il a son toutou? Il va avoir peur de la noirceur!»
• Je veux appeler l'école, mais je sais que si j'appelle, je vais juste déranger la police qui est en train de s'organiser pour sauver le monde ! C’est la torture!
4. La Crise de Tétanie et la Tentation du Road-Trip:
• Je suis pognée à la maison, je fume de l'intérieur, je fais les cent pas.
• Je text ma chum qui a sa fille à cette même école: «Crisse, c'est un confinement barricadé! Dis-moi que c'est une blague!» (Elle ne répond pas assez vite à mon goût, ça me décontenance!)
• Je suis à deux doigts de prendre le char de mon chum (j’ai même pu de permis avec la CADASIL) pis de faire un rodéo devant l'école, juste pour crier à la police: «C'est mon enfant là-dedans, laissez-moi passer, j'ai mon permis de mère !»
• J'essaie de me calmer avec ma tv intelligente pis je tombe sur Polytechnique le film, j'ai tellement les mains moites que je manque d’échapper ma tisane.
Bref, quand tu reçois ce genre de SMS, c’est pas une journée, c’est une tabarnouche d'épreuve olympique pour le cœur. T’es à la fois gelée par la peur et en train de courir un marathon sans bouger.

L'Onde de Soulagement
1. Le Dégonflement de l'Angoisse (15h00):
• Le soulagement? C'est comme quand tu penses que ton char est scrap et qu'au final, c'est juste le pneu à plat. C'est tout le poids du Saint-Laurent qui s'enlève de tes épaules
• Tu arrives à l'école, le cœur encore serré, mais tu vois la face de ton pit : Xavier ! Il est là, il est chill, il n'est pas en train de pleurer sa vie...
• Tu t'attends à une scène digne d'un film, avec des psychologues partout, et là, il te lance : «M’man, j'ai faim.»
2. Le Réalisme adolescent vs. L'Hystérie Parentale:
• Alors que j’étais en mode «Crise nationale de sécurité», Xavier, lui, était en mode «Jeu de société sous la table».
• «Ah oui ? Qu’est-ce qui s’est passé, mon fils?»
• «Ben, on a fait du tic tac toe et des roches-papiers-ciseaux avec Michaël. On est restés assis par terre longtemps. C'était un peu platte. Mais c’était mieux que des maths et du machin truc culture québécoise!»
• PAS DU TOUT TRAUMATISÉ. Juste affamé pis la trouille d’aller pisser dans la poubelle de la classe! Les vrais drames de la vie pour lui, c'est le ventre qui gargouille.
• Pendant que toi, tu visualisais le GIPN, lui, il était en train de gagner une partie avec sa feuille et son crayon.
3. La Morale de l'Histoire (Avec un clin d'œil):
• Tu réalises que toute ta panique, tout ton film d'horreur dans ta tête, c'était pour rien! C'est le pouvoir de l'enfance: transformer une situation stressante en un jeu un peu ennuyeux.
• Tu le serres fort, tu lui donnes une run de câlins pour rattraper les trois heures de peur intense, pis tu te dis:
• «Ah, les enfants ! C'est tu pas possible!»
• «Bon, la prochaine fois qu'il y a un confinement, je m'en vais me chercher un sac de chips à la crème sure et oignon, pis j'attends.»
Félicitations, chère mère! Tu as survécu à une tabarnouche de grosse peur. Bravo à Xavier qui a su garder son sang-froid... et son appétit intact!

#actualitéensatire #ChangementClimatique #Environnement #Humour #sarcastique #2025 #acceptationdescatastrophescommedenouvellessourcesdeprofit

Le monde s'en allait à vau-l'eau, c'était clair. Pis la Lise, à Longueuil, elle le voyait pas juste aux nouvelles ; elle le vivait, pis ça poussait dans sa cour arrière. Oubliez les vieilles histoires de météo normale. L'été de ses 62 ans, c'était l'ultime switch climatique. Le fleuve était une joke, l'air, une bouffée d'air du Sud. « Seriously, c’est quoi c'bordel? » s'est-elle dit. Pendant que les experts parlaient de désastre, la nature, elle, faisait du business. Et ça, son p'tit-fils Laurent, l'opportuniste de Laval, il allait s'en servir en tabarnouche. La fin du monde? Pour eux, c'était juste un nouveau marché.

ON BOIT À L’EFFONDREMENT, MAN!

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