C’était pas juste un char, c’était une invention de la misère déguisée en Chrysler Cordoba.
Les shocks (amortisseurs) arrière avaient rendu l’âme, pis au lieu de sacrer le char à la scrap (dépotoir), on a coupé des bûches à la chainsaw pour les insérer dans les ailes ajustées au quart de pouce..
(je ne traduirai pas tout, cherchez un peu! 😉)

Le Corde-de-bois roulait comme un neuf, avec ses deux bûches qui retenaient la suspension mieux que les ingénieurs de Detroit.

On était six là-dedans à déconner sur la route pendant que les bûches travaillaient fort en dessous. Chaque bosse faisait grincer le métal et nos dents, puis à force de rouler, la tôle s’est mise à prendre la forme des bûches.
Un char devenue sculptture en partie par la débrouillardise de l’huile de coude pis les nids-de-poule.

Ça sentait le bois trempe, le banc de vinyle chaud pis la Player's Light. Mais pour nous autres, c’était juste l’odeur de la liberté pis de l’insouciance.

En 1986, on n’avait pas un Kodak prêt dans la poche, faque tout ce qui reste est l’histoire.
Mais cristie que c’est une histoire plaisante à se souvenir!

#Corde de bois #Crisse leur une claque #Cordoba #Chrysler #Shock en bois #Québécois du génie pour des imbécilités #Péripéties #La Bite à tibi #Si javais un char