Moi j’adore quand tout va mal et que ça finit très très mal! Ça me fait rire.

J’ai réussi à me faire sacrer dehors du cinéma en allant voir Legends of the Fall. Quand la Madame se coupe une mèche de cheveux et qu’elle se tire une balle dans la tête, j’ai ri et j’ai pas pu m’arrêter!

À voir ces Ludlow! Quelle belle bande de gars... et de drames!
On parle d'une famille qui a pris le mot "tragédie" pour en faire son nouveau nom de famille, tsé. Ils sont dans le Montana, mais ils sont plus gothiques que le Château Frontenac par temps de brouillard.
Le colonel William Ludlow (Anthony Hopkins), le patriarche, il a abandonné l'armée parce qu'il était écœuré de faire du mal aux Amérindiens. Très noble. Mais après, il a élevé ses trois gars comme s'ils étaient des personnages de telenovela.

Les trois mousquetaires de la tragédie :
1. Alfred (Aidan Quinn) : Le gars sérieux. Le sérieux avec qui rien ne marche jamais. Il suit les règles, il est plate comme un trottoir, pis il tombe en amour avec la même femme que ses deux frères. Le destin l'avertissait, il l'a pas écouté!
2. Tristan (Brad Pitt) : La légende! Le sauvageon qui a trop d'épaules, trop de cheveux et qui est tellement tourmenté qu'il pourrait faire pleurer une roche. Il va à la guerre, il revient plus brûlé qu'une toast du dimanche, pis il se sauve comme un voleur quand ça devient sérieux. C'est la faute de l'ours, c'est sûr!
3. Samuel (Henry Thomas) : Le petit naïf. Le bébé qui insiste pour aller à la Première Guerre mondiale comme si c'était un pique-nique. Il se fait tirer, bien sûr, pis sa mort, c'est la faute de personne... sauf du scénariste qui avait besoin d'un déclencheur pour que la chicane pognent pour la même fille!
Et la belle Susannah...
Pis au milieu de ça, on a Susannah (Julia Ormond), la femme qui arrive pour épouser Samuel, mais qui, en 15 minutes, est déjà en train de faire fondre Tristan. Une femme, trois frères, et on s'étonne que ça finisse en bain de sang émotionnel?
Bref, les Ludlow, c'est l'histoire que le destin a décidé que tout le monde serait beau, mais malheureux en maudit. Attends-toi à des cheveux au vent, de la musique dramatique qui s'éternise, pis plus de larmes que dans une usine de sel. Câlice de belle misère!
Là tu n’en peux plus… vite le club vidéo!! Shit! Ça existe pu.